Une maison de Rodemack

Une maison de Rodemack

Les rues de Rodemack invitent à la promenade et à la découverte de maisons qui n’ont sans doute pas encore livré tous leurs secrets, comme celle située au 41a de la rue du Fort, à côté de la maison du cordonnier Conter.

Elle a été construite en 1690, comme l’indique la date, encore bien lisible, portée au-dessus de la porte piétonne. On parvient aussi à déchiffrer l’inscription latine « pax intrantibus » ou « paix à ceux qui entrent » qui accueillait les visiteurs.

Au-dessus de la date, des initiales nous renseignent sur les premiers propriétaires de cette maison : CPZ et AM, sans doute Claude-Philippe ZELLER et Angélique MUNDELET, dont la fille, Marie-Anne Zeller, épousa à Metz, le 17 juin 1717, Jean-Baptiste Louis, chirurgien. Dans les documents généalogiques de l’armée, il est noté qu’à son décès, en 1760, ce dernier était « lieutenant du premier chirurgien à Metz et chirurgien-major à l’hôpital militaire ».

L’acte de mariage de 1717 précise que Marie-Anne, alors âgée de 30 ans, était la fille « du défunt Claude-Philippe Zeller et de demoiselle Angélique Mundelet, de la paroisse de Rodemack » et qu’elle demeurait « chez monsieur le président de Navarre ». Ce dernier, François de Navarre, témoin du mariage, était « escuyer, avocat au parlement ». Né à Metz, paroisse de Sainte-Croix, il fut en effet reçu avocat au Parlement, le 6 juillet 1714, conseiller clerc-laïque le 17 octobre 1718. Il reçut la prêtrise et fut nommé chanoine de la cathédrale Saint-Etienne de Metz le 13 juin 1718. Il est enterré dans le transept de Notre-Dame-la-Tierce de la cathédrale.

Jean-Baptiste et Marie-Anne eurent deux fils, dont l’aîné, Antoine Louis, chirurgien comme son père, fut l’un des concepteurs de la guillotine. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, lors des premières exécutions, elle fut surnommée « Louison » ou « Louisette », avant de s’appeler guillotine, du nom de Joseph Ignace Guillotin, qui en avait proposé l’adoption comme mode unique d’exécution capitale.

A house in Rodemack

The streets of Rodemack invite you to take a walk and discover houses that have probably not yet revealed all their secrets, such as the one located at 41a rue du Fort, next to the house of the shoemaker Conter.

It was built in 1690, as indicated by the date, still clearly legible, above the pedestrian door. The Latin inscription ‘pax intrantibus’ or ‘peace to those who enter’, which welcomed visitors, can also be deciphered.

Above the date, initials give us information on the first owners of this house: CPZ and AM, probably Claude-Philippe ZELLER and Angélique MUNDELET, whose daughter, Marie-Anne Zeller, married Jean-Baptiste Louis, surgeon, in Metz on 17 June 1717. In the genealogical documents of the army, it is noted that at the time of his death in 1760, he was « lieutenant of the first surgeon in Metz and surgeon-major at the military hospital ».

The marriage certificate of 1717 states that Marie-Anne, then aged 30, was the daughter of ‘the deceased Claude-Philippe Zeller and Miss Angélique Mundelet, from the parish of Rodemack’ and that she was living ‘with Mr. President de Navarre’. The latter, François de Navarre, witness to the marriage, was « squire, lawyer at the parliament ». Born in Metz, in the parish of Sainte-Croix, he was admitted to the Parliament on 6 July 1714 and became a clerical advisor on 17 October 1718. He received the priesthood and was appointed canon of the cathedral of Saint-Etienne in Metz on 13 June 1718. He is buried in the transept of Notre-Dame-la-Tierce of the cathedral.

Jean-Baptiste and Marie-Anne had two sons, the elder of whom, Antoine Louis, a surgeon like his father, was one of the designers of the guillotine. This is why, at the time of the first executions, it was nicknamed « Louison » or « Louisette », before being called the guillotine, after Joseph Ignace Guillotin who had proposed its adoption as the sole method of capital execution.

Ein Haus in Rodemack

Die Straßen von Rodemack laden zu Spaziergängen und zur Entdeckung von Häusern ein, die wahrscheinlich noch nicht alle ihre Geheimnisse preisgegeben haben, wie das Haus in der Rue du Fort 41a, neben dem Haus des Schuhmachers Conter.

Es wurde 1690 erbaut, wie das noch gut lesbare Datum über der Fußgängertür verrät. Außerdem kann man die lateinische Inschrift « pax intrantibus » oder « Friede denen, die eintreten » entziffern, mit der die Besucher begrüßt wurden.

Über dem Datum informieren uns Initialen über die ersten Besitzer dieses Hauses: CPZ und AM, zweifellos Claude-Philippe ZELLER und Angélique MUNDELET, deren Tochter, Marie-Anne Zeller, am 17. Juni 1717 in Metz den Chirurgen Jean-Baptiste Louis heiratete. In den genealogischen Dokumenten der Armee wird vermerkt, dass dieser bei seinem Tod im Jahr 1760 « Lieutenant du premier chirurgien à Metz et chirurgien-major à l’hôpital militaire » war.

In der Heiratsurkunde von 1717 heißt es, dass Marie-Anne, damals 30 Jahre alt, die Tochter « des verstorbenen Claude-Philippe Zeller und des Fräuleins Angélique Mundelet aus der Pfarrei Rodemack » war und « bei Herrn Präsident von Navarre » wohnte. Letzterer, François de Navarre, der Trauzeuge war, war « Escuyer, Rechtsanwalt im Parlament ». Er wurde in Metz in der Gemeinde Sainte-Croix geboren und am 6. Juli 1714 als Anwalt im Parlament zugelassen und am 17. Oktober 1718 zum Kleriker ernannt. Er erhielt die Priesterweihe und wurde am 13. Juni 1718 zum Kanoniker der Kathedrale Saint-Etienne in Metz ernannt. Er wurde im Querschiff Notre-Dame-la-Tierce der Kathedrale beigesetzt.

Jean-Baptiste und Marie-Anne hatten zwei Söhne, von denen der älteste, Antoine Louis, der wie sein Vater Chirurg war, zu den Entwicklern der Guillotine gehörte. Aus diesem Grund wurde sie bei den ersten Hinrichtungen « Louison » oder « Louisette » genannt, bevor sie nach Joseph Ignace Guillotin, der sie als einzige Methode zur Vollstreckung der Todesstrafe vorgeschlagen hatte, Guillotine genannt wurde.

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